Pékin – Longtan park (2021)

Le printemps est là, il fait comme une envie de hanter les parcs pour profiter de cette floraison subite et échevelée qui parcourt la ville, le passage du froid glacial au réchauffement de l’atmosphère ayant été très brusque.

Je vous ai fait profiter des cerisiers, que je suis allée contempler la semaine dernière, à Yuyuantan Park. Le week-end dernier, toujours à l’affût de ces explosions de la nature au printemps, ces fleurs et arbres qui se parent d’une nouvelle vie, j’ai pris un vélo et dérivé dans la ville vers le sud, ayant repéré un parc que je ne connaissais pas, Longtan park (龙潭公园). Et là, ce n’étaient pas les cerisiers qui étaient à la fête, mais les magnolias, qui étaient tout alourdis de leurs fleurs odorantes.

Si je cadre si haut, c’est que des selfies innombrables ont lieu plus bas
Les lilas commençaient à émerger dans leur odeur si prenante, j’adore… Et j’ai tombé le masque !
Les cerisiers étaient là aussi, bien sûr (en fait ce sont peut-être des pêchers ou autres, je ne sais pas distinguer. Mais c’est beau)

Le parc est organisé autour d’un lac, il rappelle ceux de nos latitudes, des aires de jeux (un accrobranche pour petits, par exemple), de petites boutiques vendant de sommaires cerfs-volants ou des ballons, à côté des glaces et snacks qui accompagnent d’habitude ces sorties en famille le dimanche.

Ce n’étaient que déambulations de couples, de grands-parents et d’enfants, qui hantaient les allées de leurs rires et conversations. Des femmes dansaient, comme pour accueillir cette fin d’hiver.

Comme partout, la ville n’est pas loin et dresse ses buildings au loin, qui viennent faire comme un contrepoint de béton à cette nature qui s’étire sous le ciel bleu.

De fausses anciennes constructions opposent leur style aux ensembles, finalement aussi récents qu’eux, qui se dressent à l’horizon. Et au milieu canotent les habitants, ravis de l’accalmie de l’hiver.

Rencontre d’oiseaux

Seuls les lotus sont à la peine, étendant dans l’eau leurs vestiges qui attendent une renaissance à venir.

Et je vous livre cette image improbable, capturée dans ce printemps qui renaît, d’une nostalgie pour le passé…

En clin d’oeil…

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