Dimanche dernier, je suis allée voir ce film d’animation japonais, alléchée par les critiques qui le comparaient à des oeuvres de Miyazaki et en disaient le plus grand bien. Il faut dire que j’adore les films d’animation quand ils sont de qualité. Et puis se retrouver dans une salle pleine d’enfants qui s’agitent, de parents qui essayent de les calmer, de rires qui fusent, ponctués par des moments de silence assourdissant quand il se passe quelque chose d’important, cela nous ferait presque toucher notre enfance enfuie… J’aime ces atmosphères turbulentes de salles de cinéma envahies par la jeunesse  venue là pour s’évader dans une histoire féérique !

Ici, une jolie jeune fille rousse, Mary, après avoir découvert une fleur hors du commun, va se retrouver dans un monde magique qui s’avèrera bien plus dangereux qu’au premier abord.

Ne nions pas que c’est un joli film, de très belles images et une histoire intéressante. Mais, mais, mais… Truffé de mots techniques et précieux, il peine à intéresser les plus jeunes (je n’entendais parfois aucun son dans la salle, au moment des dialogues « scientifiques » les plus pointus : les enfants étaient-ils médusés ? Dormaient-ils ? Je peux uniquement témoigner que personne n’était mort d’ennui car tous étaient vivants au moment du générique…). Et se calquant tellement sur la manière de Miyasaki, véritablement insurpassable dans son genre, il peine à rester à la hauteur et ne tient pas la rampe de la comparaison.

Donc un moment agréable pour moi, mais qui ne me laissera, je le crains, aucun souvenir.

FB