Voilà une chronique qui va être très courte.

Ce film nous emmène dans le Sud-Est de la France (et nous le suivons, avons-nous bien fait ?) où Philippe (Roschdy Zem) dirige une caserne de pompiers dans le Sud-Est de la France. Arrive une nouvelle recrue, Bénédicte (Emilie Dequenne), une femme (disons-le, c’est avéré, surtout avec cette magnifique actrice dans le rôle 😉 ), ce qui va entraîner quelques tensions dans ce collectif jusque-là uniquement masculin (1).

Qu’en dire ? Sûrement trop luxueux pour un téléfilm, trop joué pour un documentaire, trop basique pour un film de fiction, cette oeuvre oecuménique et hybride peine à se situer. Très convenue, elle aligne des clichés sans relief, la lutte contre le feu que nous avons vu mille fois, notamment, sans parvenir à transcender le sujet. Idem pour ce qui concerne l’insertion de cette jeune femme dans ce milieu d’hommes. Le cinéaste n’en dit rien d’intéressant, rien qui nous sorte de l’ordinaire.

Faisons mention des comédiens qui sont très bien, malgré l’absence d’ambition du film auquel ils prennent part.

Franchement, à oublier.

FB

(1) En cette période particulière (voir #balancetongrosporc et autres irruptions, bien venues d’après moi, sur le machisme en France, car il faut de vrais séismes pour faire bouger les choses, tellement elles sont stratifiées et admises), je tiens à préciser qu’il n’y a aucune connotation de harcèlement sexuel dans ce film ; juste de la discrimination ordinaire.