Istanbul est une ville étonnante. Au-delà des beautés connues -Sainte-Sophie, Topkapi, et bien d’autres-  intéressons-nous ici à un aspect particulier de la ville, qui est d’être une cité maritime, partagée en trois parties par l’eau. Ponts, ferries, bateaux de ligne sont là pour assurer la continuité entre les différents quartiers. Avec l’équivalent d’un ticket de métro, vous pouvez prendre un bateau jusqu’à la rive asiatique, par exemple, ou rallier les Iles des Princes sur la Mer de Marmara en une heure et quart, pour moins de trois euros. La mer est là comme élément constitutif de la ville et de sa circulation, au-delà de ses beautés intrinsèques.

Deuxième lien qui noue cette ville avec la mer, le passage des tankers et autres pétroliers vers la Mer Noire, via le détroit du Bosphore. Une noria de navires improbables, moirés par le reflet de l’eau, énormes, tracent leur sillage devant Sainte-Sophie et Topkapi, dans l’indifférence de l’habitude. Laissant leurs fumées embrumer la ville, ils font leur chemin sans s’arrêter ou rarement. J’ai adoré ces géants industriels qui nous doublaient lors de nos excursions maritimes ou nous narguaient depuis les sites historiques de cette magnifique cité.

C’est cela que j’ai tenté de restituer dans les images qui suivent. Elles ne sont pas un résumé de cette ville surprenante, juste un aspect qui m’a particulièrement intéressé.

Tout d’abord une carte de situation, où Istanbul est figurée en rose, et où l’on voit bien son importance sur les chemins maritimes vers la Mer Noire. Le détroit qui relie la Mer de Marmara à la Mer Méditerranée est le Détroit des Dardanelles, pour information, mais ceci est une autre Histoire (1)…

Et puis les images… Je vous laisse faire votre commentaire.

FB

(1) Célèbre bataille de la première guerre mondiale entre Turcs d’une part et Français et Anglais d’autre part.