Décidément, la vie est mal faite… Les Occidentaux, les « Blancs », car pour mon article, c’est ainsi qu’il faut les définir, recherchent le soleil et la chaleur, pour prendre des couleurs. Malgré les avertissements des dermatologues, il reste de bon ton de nos jours de rentrer de vacances bronzé, c’est un peu un synonyme de bonne santé, une couleur dorée qui pare notre corps, trop pâle l’hiver. Cela n’a pas toujours été le cas, puisque jusqu’au premier tiers du XXe siècle, la peau blanche était un signe de richesse et donc de beauté (la peau brune restant l’apanage des classes laborieuses qui travaillent à l’extérieur).

En Chine, comme dans d’autres endroits de l’Asie, c’est le contraire, la blancheur est, comme sous nos contrées il y a presque un siècle, une manifestation de son appartenance à une élite. Les Chinoises ont recours à des crèmes blanchissantes, voire à des traitements plus radicaux (et dangereux) de type chirurgie esthétique. Notons que le même phénomène se produit en Afrique ou en Inde par exemple, où les produits ou les méthodes plus ou moins « safe » qui permettent de blanchir la peau sont légion.

Comme je le disais, les Blancs veulent devenir bruns, les Bruns veulent devenir blancs, un exemple pour montrer que dans notre insatisfaction, nous voulons ce que nous n’avons pas.

La meilleure manière de ne pas brunir sa peau reste la protection contre les UV, qui ici atteint un niveau que je ne connaissais pas. C’est ce que je voulais vous faire partager.

La première défense, assez classique, reste le chapeau ou la visière. Elégante, colorée, parfois parsemée de brillants ou de notes dorées, elle se décline en maintes formes, comme vous le voyez ci-après (site Baopals d’achat en ligne).

Une autre manière de se protéger de l’astre radieux, plus exotique pour nous, est le parapluie, version moderne et high-tech de nos anciennes ombrelles (doublure anti-UV). A noter que cet accessoire vous permet également de rester au sec les jours de pluie. Ici en version XXL.

Nous passons ensuite à des protections plus radicales, le masque, tout d’abord, ici en version « Covid-19 like »

Le même accessoire en version un peu plus couvrante (je croise pas mal de femmes le portant).

Une version plus complète pour le visage inclue un chapeau, un cache-visage et un cache-nuque. Si vous ne succombez pas sous les 35 à 40° de l’été chinois, vous êtes sûr d’en sortir avec un teint parfait.

Autre partie du corps névralgique, les bras. Et bien, il existe pour cela des manches amovibles, bien pratiques, que vous pouvez glisser sous votre T-shirt favori. Ce n’est rien moins que des collants en version « bras », le même matériau élastique et épais, ou un tissu de type coton lourd.

Vous avez enfin le tout en un, un blouson qui remonte jusque sous les yeux et couvre les bras (notez la découpe autour des doigts, qui permet d’assurer que la manche ne glissera pas). Avec des lunettes de soleil, c’est l’anonymat parfait, un promis n’y reconnaîtrait pas sa promise, comme l’on dit…

Vous pourrez me dire, et vous aurez raison en partie, que je ne vous montre ici que des images issues d’un site d’achat, où l’on peut trouver n’importe quoi. Alors voici deux photos (excusez la qualité, elles sont prises à la volée) qui donneront plus de véracité à mon propos.

Moi, je me suis armée d’écran total et d’un éventail, j’espère que cela suffira ! 🙂

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