Cinémas – Yarrow CHENEY et Chris RENAUD : Comme des bêtes (2016)

 

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Un petit bijou réjouissant en plein coeur de l’été… Film d’animation américain « Comme des bêtes » met en scène des animaux domestiques divers (chien, chat, épervier, cochon d’inde, oiseau, tortue…) et l’idée géniale est de les montrer quand les maîtres ne sont pas là. Dès que ces derniers ont passé la porte, commence alors une vie différente que l’on ne pourrait soupçonner.

L’histoire commence avec le désarroi du chien Max à qui sa maîtresse Katy vient d’adjoindre une sorte de molosse à poils longs, Duke, qu’elle a recueilli à la fourrière. De bagarre en bagarre, les deux chiens vont réussir à se perdre loin de leur domicile et finir par tomber sur le « Boss », un lapin blanc, tout mignon en apparence, mais redoutable, à la tête d’une troupe d’animaux délaissés réfugiés dans les égouts. L’accompagnent un cochon tatoué et rempli de piercings, un iguane et un énorme chien muselé… En parallèle, les compagnons de Max, menés par Gidget, une jolie petite chienne blanche, vont partir à sa recherche.

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Bien sûr, vous vous en doutez, tout finira bien, à l’issue d’un récit bien classique quant à la trame (mais dont les rebondissements se suivent sans ennui aucun).

L’essentiel n’est pas là, il réside dans la description des animaux et de leur comportement. Nous retrouvons ici mille et un petits détails, empruntés à la fois à chacune des races présentes et aux humains ; et souvent le passage de l’un à l’autre est hilarant. Il faut par exemple voir Chloé, la chatte grise un peu enrobée, blasée et qui a des avis sur tout, se mettre à poursuivre un rond de lumière à travers un appartement…

Les scénaristes ont également réussi à donner une personnalité à chaque animal principal et ce avec beaucoup d’humour. Ainsi Chloé, mise au régime par sa maîtresse et confrontée à un poulet rôti dans le frigo…

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Ou encore Gidget qui regarde des feuilletons à l’eau de rose à la télévision, un bouledogue qui devient fou à la vue d’un écureuil, un teckel qui a découvert comment utiliser un blender comme instrument de massage, un caniche blanc très chic qui adore la musique destroy…

C’est un festival d’ingéniosité, vraiment drôle et enlevé. N’y cherchez pas de critique sociale particulière – même l’idée de ces animaux abandonnés dans les sous-sols de la ville, qui aurait pu donner lieu à une charge contre les abandons d’animaux n’est pas poussée très loin – juste une occasion de bien rire, seul ou en famille. Et quant aux maîtres d’animaux domestiques, ils y retrouveront la copie du leur dans des situations inhabituelles !

A voir (si vous aimez bien sûr les films d’animation).

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