Nous venons de passer une période bien difficile, depuis 2020 cette « foutue » Politique 0-Covid19 dynamique adopté par les autorités chinoises ne cesse de ronger nos libertés, de multiplier des contraintes absurdes qui nous mettent en grand stress (je parle ici pour les natifs et les expatriés). Les tests PCR que nous devons faire bien régulièrement (dans certaines villes, quotidiennement, à Pékin tous les trois jours et maintenant tous les deux jours) ne sont qu’un petit désagrément par rapport aux innombrables confinements collectifs ou individuels, accompagnés de transfert à l’hôtel si vous êtes cas contact ou à l’hôpital si vous êtes positif. Toute une hiérarchie d’enfermements qui vous menace au quotidien, quand vous vous déplacez dans la ville.

Et puis, et puis, après bien des contestations sociales (notamment par rapport à l’horrible incendie survenu à Urumqi, capitale du Xinjiang, où des habitants sont morts en raison de la fermeture des portes de leur immeuble, où ils étaient confinés depuis plus de 100 jours… Imaginez), les choses semblent se détendre un peu.

C’est un vrai espoir qui s’empare de nous, comme un poids immense qu’on nous enlèverait de la poitrine (dans mon entreprise, qui compte 170 salariés, seuls 13 d’entre eux n’ont pas subi de confinement individuel, cela vous donne une idée de cette épée de Damoclès qui pend au-dessus de nos têtes au quotidien).

La ville de Pékin a ainsi annoncé qu’il ne fallait plus de résultat de test PCR pour prendre les transports en commun (bon, après comme vous prenez les transports pour aller quelque part, et qu’il vous faudra un test de moins de 48 heures pour rentrer partout, cela reste assez théorique, mais c’est une avancée).

Pour célébrer cette (presque) liberté retrouvée, moi qui ne suis presque pas sortie de chez moi depuis deux semaines, j’ai décidé d’aller rendre visite, avec un couple d’amis, à la Cité interdite.

Le temps s’est fait bien froid en quelques jours, -8 ressentis ce jour, les cours d’eau se sont changés en glace en moins de deux semaines.

Mais nous sommes récompensés par un ciel du plus beau bleu, qui illumine ce monument si célèbre, et pour autant déserté ce jour-là, pour notre plus grand bonheur.

La visite a été un enchantement, c’est une vraie libération de voir ce monument, de le parcourir avec ce temps merveilleux en dépit du froid, tout entier à nous.

Je vous livre ci-après les images de cette tellement belle promenade.

Après cette déambulation si belle, nous sommes allés dire au revoir à ce soleil d’hiver, qui nimbait encore les canaux entourant la Cité, essayant sans succès de réchauffer cette étendue glacée.

Une splendeur absolue, un privilège de pouvoir visiter cet endroit dans des conditions si exceptionnelles.

FB