Ce monument est l’un des premiers que j’ai découvert à Pékin, avant la Cité interdite, qui est en tête de liste pour les étrangers, et le charme qu’il dégage est réel (voir mon précédent article sur ce blog), je ne cesse d’y revenir. C’est un peu mon jardin public à moi, pour 2 euros j’ai accès à toute l’étendue des jardins, qui flirtent avec l’immobilité des fiers monuments. A 15 minutes de vélo de chez moi, c’est une excursion qui en vaut la peine.
Après avoir traqué les traces du printemps qui s’annonçait dans des endroits plus lointains, que je vous ai fait partager, j’ai fait une nouvelle incursion dans ce lieu si spécial et j’ai découvert une nature échevelée qui épandait sa beauté au fur et à mesure de ma promenade.
Là encore, je vous emmène avec moi au coeur de cette somptuosité florale, dans cet instant si court qui parcourt Pékin, et se fait à peine une place entre la froidure de l’hiver et la chaleur de l’été (difficile à supporter paraît-il, je vous dirai).

La belle découverte de cette promenade était ce parterre de fleurs violettes (impossibles à identifier, j’ai fait appel à plusieurs sources bien informées), qui faisait comme un contrepoint lumineux et presque elfique aux arbres cendrés.




Ce superbe environnement, si fugace, n’empêchait pas les autochtones de continuer à regarder leurs téléphones portables, ce qu’ils font en toute circonstance.
Les fleurs, jaunes, rouges, violettes ou blanches portaient haut leurs couleurs.









J’ai croisé plusieurs fois les bâtiments du Temple du Ciel, qui ne faisaient que rehausser la beauté de la nature qui les entoure.


Une bien belle promenade entre nature et histoire.
FB
Déjà des lilas en fleurs ! et que de bancs agréablement disposés. Une promenade bellissime et certainement parfumée ? Merci pour cette évasion – amicalement 🙂
Festival de couleurs, sacre du printemps dans un écrin historique fabuleux. Magnifique.