Nick Park, cinéaste anglais à qui l’on doit les personnages de Wallace & Gromit, inénarrables chien et maître (je vous recommande « Le mystère du lapin garou », 2005) ou encore celui de Shaun le mouton, trublion ingénieux, nous revient ici avec un nouvel opus, qui met en scène Doug, homme de la Préhistoire et sa tribu.
Celle-ci, qui vit paisiblement dans une vallée paradisiaque creusée par la chute d’une météorite, se voit attaquer par le puissant Lord Nooth, qui souhaite mettre la main sur des gisements de bronze. Elle va devoir trouver un moyen de le vaincre…
Réalisé à partir de personnages en pâte à modeler (il faut saluer la virtuosité du savoir-faire, encore plus impressionnant ici que pour Shaun ou Wallace & Gromit), ce petit film nous ravit, tant par son histoire maligne que par les situations cocasses qui émaillent l’ensemble.
Si je ne dévoilerai rien de la première (vous me connaissez…), je vous ferai part de quelques irrésistibles gags qui m’ont bien faire rire : le canard mangeur d’hommes, le « crochon », goret ami de Doug, supérieurement intelligent, la chenille à raser et surtout surtout, la mésangerie vocale, hybride entre un pigeon voyageur et un message téléphonique, portée par une mésange qui s’apparenterait aux chouettes de Harry Potter. Voilà pour les animaux, qui sont ici très présents comme dans les autres films d’animation du réalisateur (j’ai oublié de citer les lapins farceurs, fort divertissants…). Et les humains ne sont pas en reste, les sportifs imbus d’eux-mêmes, le Lord avide de bronze (l’or de l’époque), pour n’en citer que les principaux.
C’est un moment bien drôle auquel nous assistons ; notons que les enfants dans la salle n’ont pas ri autant que les adultes !
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