En passant au Louvre, j’ai revu avec bonheur le plafond peint par Cy Twombly dans la salle des bronzes grecs. Ce mélange de couleur crue et gaie (bleu), avec quelques planètes qui girent sur cet espace azur ponctué de noms de sculpteurs de l’Antiquité, en caractères grecs. Cela m’a ramené à une petite exposition que j’avais vue à Beaubourg il y a quelques années sur ce peintre. Très étonnant, déconcertant, sans ligne directrice a priori. Se dégage pourtant souvent une gaieté d’enfance, des fleurs aux couleurs éclatantes, des mots griffonnés comme lorsque l’on signe un dessin pour ses parents (ou pour tout autre dédicataire). Cy Twombly nous décrit un monde qui n’a pas été deserté par le merveilleux, où à côté des fleurs, des formes, la page blanche reste à écrire. Des feux d’artifice habitent ses toiles, qui se reflètent dans nos yeux d’enfants. Une peinture apaisée, ouverte vers autre chose, l’infini ?
Magnifique peintre.
FB
En bas, le plafond peint au Musée du Louvre