Et voilà, moi aussi je vais céder à la mode des palmarès, de la taxinomie, de l’envie de classer, d’établir des priorités entre toutes ces belles choses que j’ai pu voir en 2017…
Commençons par le cinéma (toutes les critiques des oeuvres citées sont disponibles sur ce blog).
En première position, je place « 120 battements par minute », de Robin Campillo, pour la beauté de la mise en scène et l’excellente interprétation de ce film.
En deuxième position « Faute d’amour » d’Andrey Zvyagintsev, fulgurante description d’une Russie qui se délite dans l’égoïsme quotidien.
En troisième position, « Le Caire confidentiel » de Tarik Saleh, polar noir digne de Dashiell Hammett, sur fond de corruption généralisée, film politique porté par un interprète principal magnifique (je pourrai rapprocher de ce film deux autres oeuvres de cette année, qui abordent également de manière frontale cette question de corruption : « Taxi Sofia », du Bulgare Stefan Komandarev et « Un homme intègre », de l’Iranien Mohammad Rasoulov).
En quatrième position, « La villa » de Robert Guédiguian, film lumineux et plein sur la vie, la mort, l’amour.
Et en cinquième position « Au-revoir là-haut » d’Albert Dupontel, superbe reconstitution historique grinçante et cocasse.
J’aurais encore pu ajouter :
- Les proies de Sofia Coppola
- Corps et âme d’Ildiko Enyedi
- Visages, villages, d’Agnès Varda et J. R.
- Citoyen d’honneur de Mariano Cohn et Gaston Duprat
- Problemos d’Eric Judor
Mais il fallait faire un choix…
Et je vous souhaite à tous un
FB