Que dire ? Que ce film m’a laissée perplexe ? Sûrement. Je ne me suis pas ennuyée, non, pas vraiment sinon je serai partie (il dure plus de deux heures). Simplement, je suis restée extérieure à ce que je voyais, que j’ai trouvé pompeux et très froid. De la philosophie, certes, mais parfois très appliquée, presque banale, et parfois absconse, tout cela dans un décor bleu-vert, tremblé, restituant une époque que je situerai à la Renaissance. L’auteur se complait à nous montrer la vie quotidienne dans tous ses tréfonds, avec une grande trivialité, rats, saleté, cadavre dépecé… Sans sens général, vu de moi. Certes nous sommes dans une tragédie. En trois images, nous l’avons compris. Mais le film veut à la fois à banaliser cette histoire inhabituelle (le diable en homme un peu difforme, des scènes qui se veulent légères, comme celle du lavoir) et y être fidèle. Il ne parvient qu’à l’alourdir (discours parfois incompréhensible, mise en scène appuyée, opposition entre la jeune fille lumineuse et le reste du monde).
Je n’ai personnellement pas aimé. Allez-y et faites-vous une idée.
FB