Pékin – Parc Tuanjiehu 团结湖 (2022)

Ce sera ma dernière balade de l’année, pour éprouver ma santé retrouvée, je suis allée rendre visite à un parc situé à 30 minutes en vélo de chez moi.

Ce jardin, dont le nom signifie « Lac de l’Unité » a une forme ronde autour de ce fameux lac. Ce sont donc des anneaux concentriques qui en font la structure, une île ronde au centre, bordée d’une promenade circulaire intérieure puis l’anneau du lac, lui-même bordé par un cercle de promenade extérieure, pourrait-on dire et enfin la ligne curve des immeubles et bâtiments qui bordent le parc. Toute un monde de cercles sinueux qui finiront toujours par vous ramener là d’où vous venez.

J’ai fait ici une promenade immergée dans le bleu du ciel, accompagnée par les quelques conifères qui continuent à porter haut malgré les températures négatives (en ce moment, les températures dégringolent jusqu’à -9°C la nuit).

Ma visite était donc à contretemps, car le lac s’anime plutôt l’été, hanté d’embarcations volatiles. Ici, remisées jusqu’aux beaux jours, elles ne font même plus peur aux vrais oiseaux, qui n’en ont que faire.

Oiseaux
Vous pouvez aussi choisir la version avec chapeau
Ou bien d’autres animaux aquatiques (bien que j’ai un doute pour l’abeille)
Chevaucher un flamant rose ou un dinosaure de couleur est aussi une option offerte

Autour de ce lac gelé touché par les rayons de ce soleil finissant d’après-midi les silhouettes des immeubles de CBD (le centre d’affaires de Pékin) se découpent dans la pureté du ciel bleu.

Voir cette étendue d’eau comme un miroir glacé, pas si lisse que cela au demeurant, qui réfléchit les rayons du soleil sur sa surface imparfaite, est de toute beauté.

Travailleurs qui ôtent les feuilles sur la glace, travail pénible et au but pas si clair que cela

Comme adossé à ces centres commerciaux « tendance » du quartier de Chaoyang, un pont néo-classique surplombe les eaux gelées.

La rousseur des arbres dans le soleil adossée au bleu froid de la glace
Derrière ces arbres tordus par l’hiver, la ville moderne à l’horizon
Avec des cohortes de canards et oies au premier plan

La star ici, c’est cette glace qui a emprisonné dans ses filets toute l’eau, et parfois les feuilles et les branches qui se sont aventurées ici. Elle crée une lumière bien à elle, ponctuée de l’irrégularité des rugosités qui font sa surface. Et c’est magnifique.

En repartant, je vais faire quelques courses dans un centre commercial où personne ne me demande ni pass sanitaire, ni test PCR, c’est troublant et enivrant à la fois toute cette nouvelle liberté.

Et en écho à mon billet, j’ai croisé une patinoire à l’intérieur du centre.

Après les flamants d’extérieur, les phoques d’intérieur

FB