Après avoir arpenté les montagnes de Zhangjiajie (voir mon article précédent), nous nous sommes rendus dans l’autre parc national, qui jouxtait le premier, celui de la montagne Tian Men (littéralement, la porte du ciel).
Notre guide a été étonné par la longueur des queues que nous avons dû faire (une heure en tout) pour accéder au téléphérique qui devait nous conduire en haut de cette montagne ; et pourtant, à voir les dispositifs déployés pour canaliser la foule, j’ai déduit que nous étions dans une période creuse, je n’ose imaginer ce qu’est une pleine saison hors pandémie !
(Vous pardonnerez la piètre qualité des photos ci-dessous, prises à travers des vitres pas souvent nettoyées).
Nous avons emprunté un téléphérique, construit par l’entreprise française POMA (cocorico !), qui est réputé pour être un des plus longs du monde, fort de ses 7,5 kilomètres. Au fur et à mesure de notre élévation, le paysage se fait de plus en plus découpé et escarpé. Je capte ce cliché de cette retenue d’eau, verte de la nature alentour.
Enfin la voilà, la porte des cieux que l’on nous promettait, une trouée dans la montagne, comme un miracle de la nature. Je reste émerveillée par cette capacité de création infinie.
Dans notre ascension, nous croisons des monts impressionnants, revêtus d’une couverture d’arbres foisonnants.
Nous étions ce matin, à Zhangjiajie, dans l’univers d »Avatar« , nous sommes cet après-midi dans l’atmosphère de « King-Kong« , le roi des singes semble pouvoir surgir de n’importe où ici.
Arrivés en haut, nous surplombons la ville, nous pouvons en voir toute l’étendue, ainsi que les aspérités de cette route aux 99 tournants, longue de 11 kilomètres, qui s’accroche à la montagne pour en venir à bout.

Les traînées des nuages, bien belles, encadrent la montagne. Qu’elle est magnifique, dans toutes ses sinuosités vertes venues du fond des âges.
Des promontoires installés au flanc de la montagne nous permettent de profiter de toutes ces vues exceptionnelles.

Comme toujours ici, le tourisme est encadré, ne croyez pas que vous pouvez vous aventurer au petit bonheur la chance, vous êtes guidés le long de promontoires accrochés au flanc de la montagne (j’imagine le travail des ouvriers pour construire ces degrés les uns après les autres, en les fixant dans la roche pour que des personnes comme moi ou d’autres puissent jouir de ces vues).
Et pour descendre de cette montagne, haute de ses 1518 mètres, vous pouvez prendre un escalator, qui doit être un des plus longs du monde, je suppose, creusé à même la roche dans la montagne ; comme dans un centre commercial. Miracle de la technologie…
Ou emprunter un escalier de près de 1000 marches, à vous de choisir !

En partant, je jette un dernier coup d’oeil à ce géant immuable, qui ne semble même pas remarquer l’oeillère découpée dans son flanc ; non, imperturbable, il continue à trôner dans l’azur et les nuages qui passent sans le déranger.
Encore une excursion bien intéressante.
FB
Absolument vertigineux ! ce paysage colossal force le respect. Et les aménagements humain sont tout aussi impressionnants.
Quelle merveille ! Merci !