Nous sommes encore, à Pékin, dans la belle période où la nature n’a pas encore rendu les armes, même si bien des fleurs ont commencé à décliner sous les coups de boutoir de la chaleur et de la sécheresse conjuguées (ce samedi, le jour de mon excursion, il faisait 34° C, les roses n’en pouvaient plus).
Il faisait très beau ce samedi, des ciels parcourus de nuages et du vent, bienvenu. J’ai choisi au hasard un parc que je ne connaissais pas. En sortant du métro, je croise cette bien belle rivière urbaine.
Bordée d’immeubles et de pylônes, elle n’en fait pas moins son effet. Les saules pleureurs y sont pour beaucoup.
Arrivée à l’entrée du jardin, je croise ce mélange de cultures, un peu incongru, car nous sommes dans un jardin de quartier, convoquer la Vénus de Milo comme annonce d’entrée me paraissait un peu curieux.
C’est parce que je n’avais pas compris le concept de ce parc, qui lorgne définitivement vers l’Europe du XVIIe/XVIIIe siècles. Difficile d’identifier davantage ces bâtiments néo-classiques en pierre, qui peuvent rappeler Versailles, improbables constructions dans un jardin chinois dans le nord de Pékin.


Les lieux étaient investis par bien des gens. Qui venaient profiter de la nature et du soleil.
La nature que j’ai vu ici était une magnifique déclinaison de verts. Tendres, parfois presque jaune ou violet, toute une palette superbe, magnifiée par le ciel bleu alentour. C’était très beau.


Même si les fleurs n’avaient pas dit leur dernier mot et ne voulaient pas laisser le podium aux arbres.

Et puis ce lac, juste parfait. Avec cet intrigant édifice (fermé au public), bordé de pots de fleurs et qui donnerait envie de venir dîner au bord de l’eau.



Après avoir arpenté ce jardin définitivement du sud, j’ai fait une promenade dans les alentours pour rejoindre le métro. Là encore, un quartier résidentiel chinois qui se donnait des airs du sud.
Mais des éléments très locaux venaient nous rappeler où nous étions.
Et puis tous ces gardiens de communautés, qui contrôlent les entrées et sorties dans cette période de pandémie (qui devrait s’achever dans les jours prochains) et gardent les livraisons hors du quartier, pour ne pas risquer une infection, on ne sait jamais…
Une promenade dépaysante, dans une Chine d’été qui se serait faite un peu Italie, soleil, beauté des verts dans le parc, tout cela m’est allé droit au coeur.
FB
A cette température, je reste cloîtré dans ma grotte, je ne m’aventurerai même pas dans un parc. J’imagine qu’en ville c’est vital, pourtant on n’y croise pas beaucoup de monde, en tout cas sur ces photos.
Jolie promenade à nouveau.
Merci, fidèle lecteur. Je me sens accompagnée dans mes promenades !
Belle visite, mais trop chaude pour moi également… 🙂